LePlusRécent
-
How is Hunan Revolutionizing China-Africa Cooperation for Mutual Benefit? (Interview with Key Official)
-
Rapport d'analyse du salon international de la bicyclette, communiqués de presse China Cycle 2025
-
Façonner l’univers du bout des doigts, bâtir des ponts culturels —— Des amis français découvrent Huimin et s’imprègnent du charme du patrimoine culturel immatériel
-
New Subsidiary in Mexico: SOUEAST Debuts S06 i-DM, S07, S09, Pushes Advanced New Energy Tech
La flambée des taux d’intérêt de long terme : une bombe à retardement pour le financement de la dette des Etats
2025-06-09
IDOPRESS
Au rythme actuel,la dette des Etats-Unis va augmenter de 2 400 milliards de dollars (2 100 milliards d’euros) au cours des dix prochaines années. D’ici à trois ans,son niveau devrait dépasser le record atteint au lendemain de la seconde guerre mondiale. En France,l’endettement public,actuellement à 116 % du produit intérieur brut (PIB),est à son plus haut historique hors périodes de guerre. Au Japon,il est du double,à 237 %.
Depuis la grande crise financière de 2008,et plus encore depuis la pandémie de Covid-19,le monde occidental ploie sous une montagne de dette publique qui n’en finit pas de grimper. Au point d’en arriver à un trop-plein ? Coup sur coup,deux événements au Japon et aux Etats-Unis ont inquiété les spécialistes. Lors d’émissions de dette,ces deux grandes puissances économiques ont dû faire face à un certain scepticisme des prêteurs. Rien de catastrophique,les gouvernements ont réussi à se financer,mais les grands investisseurs (fonds de pension,assureurs-vie…) se sont montrés moins intéressés que d’habitude. Même chose en Australie et en Corée du Sud.
Résultat,les taux d’intérêt s’envolent à des niveaux que le monde n’avait pas connus depuis près de deux décennies. « La question n’est pas de savoir s’il y a trop de dette,mais quel est le prix que les marchés sont prêts à accepter pour l’acheter »,explique George Cole,économiste à Goldman Sachs,une banque américaine. En clair,les Etats arriveront à se financer,mais à un coût qui risque de faire mal.
Il vous reste 78.4% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.