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Orientation : Elisabeth Borne propose un plan réduit au minimum, sans toucher à Parcoursup
2025-06-06
IDOPRESS
La ministre de l’éducation nationale,Elisabeth Borne,lors d’une séance de questions au gouvernement,à l’Assemblée nationale,le 28 mai 2025. VINCENT ISORE/IP3 PRESS/MAXPPP Avec son plan consacré à l’orientation,présenté jeudi 5 juin dans un lycée d’Eure-et-Loir,Elisabeth Borne affiche sa priorité : l’accompagnement des élèves et des étudiants,souvent considéré comme le point faible des procédures existantes.
La ministre de l’éducation nationale,de l’enseignement supérieur et de la recherche évoque à peine le rôle de Parcoursup,la plateforme d’admission postbac,source de stress et d’incompréhensions pour nombre d’élèves et leur famille. Le premier ministre,François Bayrou,en avait pourtant fait une « question » lors de son discours de politique générale en janvier. Contraintes budgétaires obligent,les vingt mesures présentées par l’ancienne première ministre sont essentiellement une synthèse ou une généralisation de dispositifs existants.
Les défaillances de la politique d’orientation s’étalent à longueur de rapports depuis des années. Mardi 3 juin,la Défenseure des droits alertait encore sur les failles d’un système d’orientation « peu lisible,morcelé et inégalitaire » et défendait « le droit au conseil en orientation et à l’information ». Elisabeth Borne reconnaît,dans un entretien au Figaro,jeudi,que ce sujet constitue « un des éléments centraux de reproduction des inégalités ». Aujourd’hui,neuf enfants de cadres sur dix s’orientent vers la voie générale,contre un sur deux parmi les enfants d’ouvriers. Et près d’un lycéen sur deux ne se sent pas bien accompagné. Selon un récent sondage d’OpinionWay pour la plateforme Edumapper,56 % des 18-24 ans regrettent leur orientation.
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