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« Dans les villes moyennes, on se définit moins par son travail qu’à Paris »
2025-04-14
IDOPRESS
Pauline Rochart,à Paris,en 2023. OLIVIER SAILLANT « Quand j’ai annoncé à mes collègues parisiens que je retournais vivre à Dunkerque,leur réaction fut un mélange de sarcasme et d’effroi : “Mais pour quoi faire ?” » C’est à partir de sa propre histoire que Pauline Rochart,consultante de 36 ans,spécialiste des mutations du travail,déroule la pelote des questionnements des Parisiens d’adoption qui décident un jour de quitter la capitale,pour retourner habiter dans leur territoire d’origine.
Ceux qui reviennent,le nom de son essai paru en janvier (Payot,256 pages,20 euros),est un clin d’œil assumé à l’ouvrage du sociologue Benoît Coquard,paru en 2019 (Ceux qui restent,La Découverte),qui s’intéressait à la vie des hommes et des femmes qui n’ont pas quitté les campagnes en déclin. Quelles relations entre ces différents habitants des territoires ? Pourquoi revenir habiter dans sa région d’origine ? Quelle place pour le travail loin des opportunités de la capitale ? Entretien.