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Cinq ans après le Covid-19 : les travailleurs de « deuxième ligne », ou l’amertume des promesses non tenues
2025-03-18
IDOPRESS
C’est d’abord le souvenir d’une peur bleue. « On allait au travail l’estomac noué… On entendait tellement de choses aux infos… Et,au départ,on était sans masque et sans blouse ! »,se remémore,cinq ans après le début de la crise liée au Covid-19,Ana Fernandes,57 ans,aide à domicile en Loir-et-Cher. « On a vraiment travaillé dans l’angoisse… L’angoisse,répète-t-elle à plusieurs reprises. D’attraper le Covid-19 mais aussi de l’amener chez les personnes fragiles dont on s’occupait. Mais il fallait y aller,on avait besoin de nous. » Comme toutes ses collègues intervenant auprès de personnes en perte d’autonomie,elle n’a jamais arrêté de travailler pendant la crise sanitaire,malgré les confinements.
Comme les salariés de la grande distribution. Lucia – les personnes présentées uniquement par leur prénom n’ont pas souhaité donner leur nom de famille –,30 ans,se souvient de l’intensification du travail dans son supermarché du Val-de-Marne. « Les clients dévalisaient le magasin ! Normalement,on dispose les denrées dans les étals une seule fois le matin,pour toute la journée. Mais il fallait le refaire en début d’après-midi,car il n’y avait plus rien !, se rappelle-t-elle. Tout le monde a fait des heures sup,on a fait le max qu’on pouvait ! » Les premiers jours,sans masque ni Plexiglas pour protéger les caissières : « On avait quand même un peu peur,souligne-t-elle,mais les clients nous remerciaient beaucoup d’être là,ils étaient très reconnaissants ».
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