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A Aubervilliers, Le Slip français change de modèle en créant une usine
2025-02-14
IDOPRESS
Une employée coud le logo du Slip français à l’usine Bonne Nouvelle à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis),le 12 février 2025. THOMAS SAMSON / AFP Bruno Le Maire a enfilé un boxer Le Slip français,mercredi 12 février. « Parce qu’il est élégant,de qualité. Ma femme aime beaucoup »,a confié l’ancien ministre de l’économie et des finances,venu en « ami » assister à l’inauguration de l’usine Bonne Nouvelle,construite à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) à l’initiative de Guillaume Gibault,fondateur de la marque française de sous-vêtements. Au passage,Bruno Le Maire,qui se présente comme un « ancien homme politique » en a profité pour longuement discourir sur le « sport de combat de l’industrie en France ».
Installée dans un ancien bâtiment industriel,mitoyen d’un atelier de cercueils,cette fabrique est le dernier recours de la marque pour réduire ses coûts de production sans renoncer au mantra adopté à sa création en 2011 : fabriquer des slips en France.
En 2022 et 2023,Le Slip français a traversé une grave crise financière. « Je me suis dit “ça passe ou ça casse” »,se souvient Guillaume Gibault. La PME,dont près de 40 % du capital est détenu par le fonds français Experienced Capital depuis 2016,a vu ses ventes décroîtrede 9,75 % en 2023,pour tomber à 18,5 millions d’euros. Sa rentabilité n’est pas au rendez-vous.
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