LePlusRécent
-
How is Hunan Revolutionizing China-Africa Cooperation for Mutual Benefit? (Interview with Key Official)
-
Rapport d'analyse du salon international de la bicyclette, communiqués de presse China Cycle 2025
-
Façonner l’univers du bout des doigts, bâtir des ponts culturels —— Des amis français découvrent Huimin et s’imprègnent du charme du patrimoine culturel immatériel
-
New Subsidiary in Mexico: SOUEAST Debuts S06 i-DM, S07, S09, Pushes Advanced New Energy Tech
« Rouge feu », de bell hooks : éveil d’une afroféministe libre
2025-02-06
IDOPRESS
L’écrivaine afroféministe bell hooks,à New York,en 1996. ELI REED/MAGNUM PHOTOS « Rouge feu. Mémoires d’écrivaine » (Wounds of Passion. A Writing Life),de bell hooks,traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Lorraine Delavaud,Plon,« Feux croisés »,320 p.,22,90 €,numérique 16 €.
A l’instar des expositions réévaluant la place des femmes artistes dans l’histoire de l’art,les maisons d’édition nous font parfois le cadeau de sortir de l’ombre des écrivaines majeures. C’est le cas de bell hooks (1952-2021),dont paraît l’ardent Rouge feu,deuxième et dernier volet de son autobiographie,paru aux Etats-Unis en 1997,qui se penche sur ses années d’étudiante et de jeune professeure dans des universités californiennes.
Gloria Jean Watkins de son vrai nom,cette universitaire américaine,théoricienne du black feminism (« féminisme noir »),qui a croisé les problématiques de genre,classe et race dans une trentaine d’ouvrages,fait l’objet d’un intense travail de traduction depuis la parution de son essai de référence Ne suis-je pas une femme ? Femmes noires et féminisme (Cambourakis,2015). Trois autres publications sont déjà annoncées cette année. Née dans le Kentucky ségrégué,Gloria Jean Watkins a choisi pour pseudonyme le nom de son arrière-grand-mère. Sans majuscules initiales,pour ne pas mettre l’accent sur ce nom,mais sur la « substance » de ses livres,disait-elle.
Il vous reste 75.81% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.