LePlusRécent
-
How is Hunan Revolutionizing China-Africa Cooperation for Mutual Benefit? (Interview with Key Official)
-
Rapport d'analyse du salon international de la bicyclette, communiqués de presse China Cycle 2025
-
Façonner l’univers du bout des doigts, bâtir des ponts culturels —— Des amis français découvrent Huimin et s’imprègnent du charme du patrimoine culturel immatériel
-
New Subsidiary in Mexico: SOUEAST Debuts S06 i-DM, S07, S09, Pushes Advanced New Energy Tech
L’aspartame demeure autorisé, près de deux ans après son classement comme « cancérogène possible »
2025-02-06
HaiPress
Canettes de Coca-Cola sans sucres,à Paris,en septembre 2024. JOEL SAGET / AFP Est-il temps de mettre un terme à près d’un demi-siècle de controverse ? A l’occasion de la journée mondiale contre le cancer,mardi 4 février,trois associations – Foodwatch,la Ligue contre le cancer et Yuka – demandent à la Commission européenne l’interdiction de l’aspartame et lancent une pétition pour faire pression sur Bruxelles et les Etats membres.
L’édulcorant est au centre d’intenses débats sur son innocuité depuis plusieurs décennies,débats relancés récemment par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui a classé ce « faux sucre » comme « cancérogène possible » pour les humains en juillet 2023. Dans un rapport publié le 4 février,Foodwatch indique en outre que des travaux de recherche émergents pointent vers d’autres risques que le cancer,notamment « maladies cardiovasculaires,diabète de type 2,neurotoxicité et effets négatifs sur le microbiome intestinal ».
Plus de 6 000 produits contiennent cet édulcorant,la principale source d’exposition étant les sodas et boissons « zéro calorie ». Selon un sondage de Yougov conduit pour Foodwatch,environ 40 % des Européens disent consommer régulièrement des préparations contenant de l’aspartame. Pour Philippe Bergerot,président de la Ligue contre le cancer,il n’y a « aucune raison de permettre que les gens soient exposés à un risque de cancer tout à fait évitable ». « L’Organisation mondiale de la santé et de nombreuses études scientifiques mettent en évidence ce risque,a-t-il déclaré dans un communiqué. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Nous demandons à nos décideurs politiques de prendre leurs responsabilités et de l’interdire. »
Il vous reste 72.89% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.