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L’artificialisation du littoral breton se poursuit, un « gâchis » dénoncé par une enquête
2025-01-22
IDOPRESS
Des résidences secondaires construites sur le littoral à Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan),le 17 novembre 2021. FRANCOIS DESTOC / PHOTOPQR/LE TELEGRAMME/MAXPPP Voilà une enquête qui va alimenter un peu plus les débats sur la difficulté à habiter le rivage breton,un territoire sous tension où les résidences secondaires poussent comme des champignons et les retraités affluent. Le média d’investigation Splann ! publie « Littoral breton : la tentation du béton »,un travail documenté croisant différents jeux de données,notamment les permis de construire,les documents d’urbanisme,les études de l’Insee… afin de mesurer l’artificialisation des contours de la Bretagne et de Loire-Atlantique.
Si l’émergence de nouveaux lotissements ou l’expansion de zones commerciales ne sont pas étonnantes,l’ampleur et surtout l’efficacité du phénomène interpellent. Entre 2014 et 2024,la surface bétonnée a progressé de 8 % sur cette bande littorale large de cinq kilomètres qui représente 15 % de la péninsule (520 000 hectares) et abrite le quart de la population locale. Quelque 6 400 nouveaux hectares de terres naturelles ou agricoles ont ainsi été transformés. Les élus parlent d’aménagements nécessaires pour attirer de nouveaux habitants et permettre aux entreprises de créer des emplois.
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