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Incendies à Los Angeles : l’impact majeur sur l’eau, l’air, la faune et la flore
2025-01-21
HaiPress
Un avion-citerne largue un produit ignifuge sur l’incendie de Palisades,l’un des feux simultanés qui ont ravagé le comté de Los Angeles,vu depuis Woodland Hills,quartier de Los Angeles,en Californie,le 11 janvier 2025. RINGO CHIU / REUTERS Au 6200 de Hollywood Boulevard,à hauteur du mythique magasin de musique Amoeba,un petit étal fait le buzz en pleine rue. Attirés par l’affichette qui prévient que « Les fumées des incendies sont un poison »,des passants choisissent leur masque N95,supposés filtrer au moins 95 % des particules en suspension dans l’air et offerts grâce à des dons.
Alors que les feux qui brûlent depuis douze jours sont contenus à 52 % pour celui de l’ouest de la ville et à 81 % pour celui de l’est,qu’une odeur de brûlé plane encore sur certains quartiers de Los Angeles,que les sirènes des camions de pompiers,imposent toujours leur présence,des Angelenos enfilent un masque,inquiets que l’après-incendie soit plus dangereux que le feu lui-même,et encore traumatisés que les flammes se soient attaquées aux villas de Pacific Palisades et aux abords des plages mythiques de Malibu.
L’index de qualité de l’air (AQI) mis à disposition du public,serait rassurant avec ses niveaux 1 et 2 sur une échelle de 6,s’il n’était pas aussi restrictif : il ne prend en compte que cinq polluants courants dont l’ozone et le monoxyde de carbone. « De nombreux polluants atmosphériques ne sont pas mesurés,notamment les toxines en suspension libérées par les structures en feu comme l’amiante,le cuivre ou le plomb »,regrette Juliet Christian-Smith,la directrice régionale des Etats de l’Ouest à l’Union of Concerned Scientists,une association qui plaide pour « une meilleure surveillance de la qualité de l’air pour comprendre pleinement la pollution et les risques sanitaires posés par les feux ».
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